Quelques jours après le jour du dépassement, le député Jean-Hugues Ratenon a discuté avec nous des 19 préconisations évoquées dans un rapport pour que La Réunion arrive à une autonomie énergétique.
Le développement des énergies renouvelables dans les territoires ultramarins est encore en retard. Pourtant, ce n’est pas les moyens qui manquent.
Jean-Hugues Ratenon nous parle du rapport d’information sur l’autonomie énergétique des Outre-Mer.
Préconisation de solution
En 2015, la loi énergétique prévoit une autonomie énergétique des territoires ultramarins, d’ici à 2030. Pourtant, on remarque que ce système énergétique, dépendants des énergies fossiles, tarde à se développer. En effet, on ne peut pas parler d’énergies propres si ces énergies nécessitent de la déforestation ou un transport qui utilise du pétrole, par exemple.
Selon le député LFI, « nous vivons aujourd’hui le jour du dépassement. Ce qui signfiqie que la population mondiale a déjà consommé plus d’énergie que la Terre peut en tolérer ». Une consommation qui se répercute par la multiplication des catastrophes naturelles selon ce dernier.
Il poursuit : « Un territoire qui dépend de l’extérieur pour son énergie n’est jamais bon ». D’où la nécessité pour lui de faire à ce jour, un état des lieux du territoire et de proposer des préconisations de transition.
L’État doit accompagner
C’est pour cela que selon Ratenon, « l’État doit débloquer la situation sur l’installation de centrale de production d’énergies propre ». Dans son explication, le député rappelle que La Réunion « était autonome dans les années 70 grâce à l’hydroélectrique ».Et selon lui, cette autonomie est atteignable pour le territoire d’ici quelques années.
« La Réunion doit profiter de la particularité de son territoire, avec les fermes éoliennes, la profondeur des mers qui climatise déjà le CHU de Saint-Pierre, l’utilisation des rivières avec l’installation de micro-centrales, la géothermie que nous n’avons pas encore réussi à exploiter, et même nos déchets qu’on peut exploiter et transformer en combustible solide de récupération ».
L’ensemble des ces préconisations sont selon le député LFI, des solutions fiables, concrètes, viables pour l’avenir de l’île. Dans son rapport le député liste 19 préconisations pour arriver à cette transition énergétique.
L’ensemble du rapport est à retrouver à cette adresse :https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/rapports/om/l16b1543rapport-information.pdf