Après une nouvelle réunion de médiation ce mardi soir entre l’intersyndicale et les représentants de Téréos, aucune solution n’a été trouvée. Une nouvelle réunion est prévue aujourd’hui. Le député Jean-Hugues Ratenon appelle à "l’union de tous contre Téréos" et demande au préfet d’agir.
Communiqué :
Une fois encore Tereos démontre son attitude coloniale dans la gestion de crise qu’il traverse.
1ere prise d’otage : les saisonniers : lors des négociations de la convention canne il y a quelques semaines, la multinationale a fait traîner, volontairement, les discussions ce qui a eu pour effet de retarder d’autant le démarrage de la coupe.
Les saisonniers, indispensables au fonctionnement des usines, ont subi de plein fouet cette mauvaise volonté de Tereos. Ils vont travailler moins et ne pourront pas percevoir les allocations chômage à la fin de la campagne sucrière, compte tenu de la réforme des allocations chômage.
2eme prise d’otage : les planteurs à présent. Incapable de gérer une crise de management interne à Téréos, les cannes dessèchent aux pieds et les planteurs sont au chômage.
3eme prise d’otage : la population. Ces différents conflits entraînent des mobilisations et celles et ceux qui doivent se déplacer sont pénalisés par les actions sur les routes.
Mais qu’on ne se trompe pas d’adversaire : ce ne sont pas ceux qui luttent pour de meilleures conditions de travail qui sont fautifs mais bien Tereos qui se croit toujours en colonie et veut imposer sa position de dominant-dominés.
Inacceptable
Je demande à Tereos de cesser ce jeu malsain. Il y va de la cohésion sociale et de trouver rapidement la solution pour répondre aux revendications.
Je demande au préfet d’intervenir de façon ferme auprès de Tereos pour mettre fin à ce conflit qui va avoir des répercussions économiques et sociales.