Après les fortes pluies, la vigilance jaune a été reconduite dans l’Est et le Nord de l’île. La prudence est alors toujours de mise. Les intempéries de ces derniers jours ont laissé des traces, notamment à Sainte-Suzanne où de nombreux sous-sols ont été inondés. Ce samedi 28 janvier, des opérations de pompage ont démarré.
Suite aux fortes précipitations, depuis jeudi, deux sous-sols d’immeubles étaient sous les eaux dans le quartier de Deux Rives, à Sainte-Suzanne. Ce matin, une pompe a vidé peu à peu l’eau inondant le parking de l’un d’entre eux. Par chance, les pompes installées dans ce sous-sol fonctionnent, mais elles ne sont pas assez puissantes au vu de la quantité d’eau.
Des voitures ont pris l’eau et sont inutilisables. Les locataires ont tenté de les sauver hier soir. Or, certains véhicules sont dans les niveaux les plus profonds et ne sont pas récupérables pour le moment.
Ce matin, Erick Fontaine s’est rendu sur place. L’immeuble serait construit sur une nappe phréatique rendant le drainage d’eau très compliqué. "Ça veut dire que l’eau remonte régulièrement. On a des études du sol qui ont déjà été effectuées donc s’il y a des études de sol, on ne construit pas un immeuble dans ce cas. Et ça veut dire aussi qu’à la longue, si on va au bout de notre logique, on aura de gros soucis sur cet immeuble dans les 10 à 15 ans à venir", déplore l’administrateur de la Confédération Nationale du Logement (CNL).
Contactée et présente également sur le site ce samedi, la SHLMR tente de régler ces problèmes d’inondation. La société collabore avec des prestataires qui sont engagés un peu partout rendant l’opération difficile.
"Les épisodes pluvieux de ces derniers jours ont été extrêmement importants et les réseaux étant surchargés, les pompes n’ont pas réussi à évacuer les eaux. Aujourd’hui, nous avons la présence de camions qui sont là pour faire le pompage", indique Frédéric Lepinay, responsable d’agence à la SHLMR.
Il est difficile de trouver un prestataire pour avoir une pompe suffisamment puissante. Les locataires craignent un nouvel épisode pluvieux qui risque d’aggraver la situation.