Dans la foulée du Salon NxSE à Paris, plusieurs chefs d’entreprises de start-ups de La Réunion visitent le Bpifrance Inno Génération (BIG), 42 000 entreprises présentes de toute l’Europe. Les Outre-mers aussi sont représentés, puisque ce travail en collaboration est important pur réussir dans ce domaine de l’innovation. Les femmes sont aussi présentes et encouragées à se lancer.
C’est LE plus grand Salon européen de l’innovation et de la start-up, plus de 42 000 entreprises présentes sur une journée pour ce Bpifrance Inno Génération (BIG). Nos chefs d’entreprises réunionnais, en profitent pour découvrir ce qui se fait dans leur domaine d’activité.
"L’innovation n’a aucune frontière. Il est nécessaire pour nous de ne pas réfléchir non uniquement pour notre territoire, mais d’avoir une vision plus large. Tout est déployable, maintenant c’est la volonté des entrepreneurs pour réussir cela", indique Mamodraza Mamodaly, président de Vertibio.
Lors d’une mini-conférence de 30 minutes, le représentant de chaque département ultra-marin présente son activité. Beaucoup d’hommes dans ce domaine, mais pour ces entrepreneurs au féminin, il ne faut pas avoir peur, Béatrice Gouyon, dirigeante de Logipren, a lancé en 2016 un logiciel aujourd’hui présent dans plus de 40 hôpitaux français.
"On ne créé pas une start-up juste pour créer une start-up. On a une idée, on identifie un besoin, on crée un outil et à ce moment-là on crée une start-up pour pérenniser cette idée et cet outil. Il ne faut pas se freiner mais par contre il faut travailler énormément, bien s’entourer et ne pas écouter les gens qui essayent de freiner."
Différents métiers, différentes applications de l’innovation, des difficultés plus ou moins importante, mais un point commun à ces porteurs de projets venus de tout l’Outre-mer : se fédérer pour se développer, comme le rappelle Isabelle Albert consultante Isodom et vice-présidente de Digital Réunion.
"C’est toujours important, parce que l’on partage des problématiques communes : l’éloignement, les enjeux énergétiques. Mais aussi des spécificités de business liées à la tropicalisation. Nous sommes aussi venus pour être solidaires, parce qu’on a beau être loin, on a cette force de vouloir unir nos efforts, nos efforts."
Pour la délégation réunionnaise, ce voyage touche à sa fin, mais les affaires elles, ne font que commencer, il reste désormais a concrétiser et transformer les échanges, riches et nombreux de cette semaine.