Au Maïdo, l’incendie est désormais maîtrisé, mais les sentiers sont toujours en surveillance. L’Office National des Forêts, le PGHM et la Section Aérienne de la Gendarmerie (SAG) effectuet une opération de reconnaissance.
Le produit retardant largué par le Dash laisse une terre rouge au sommet du Maïdo. La végétation est carbonisée et les stigmates de l’incendie sont bien visibles. L’Office National des Forêts constate les dégâts sur le site de l’incendie du Maïdo depuis le ciel, dans l’hélicoptère piloté par la Section aérienne de gendarmerie (SAG) . Le sentier entre Ti Col et La Brèche doit être sécurisé :
"Sur le sentier on a eu des éboulis en partie haute et cette partie du sentier restera fermée pendant quelque temps. L’ONF interviendra dans un deuxième temps. Il faut avoir le retour des études trajecto-graphiques qui sont faites par le BRGM pour voir comment intervenir", indique Henri Cazaban, responsable du pôle risques naturels à l’ONF.
Fortement impacté par les flammes, le sentier qui relie le Maïdo à l’Îlet de Roche-Plate dans Mafate ne devrait pas rouvrir avant la fin de la saison cyclonique. Le risque d’éboulements est trop important tant que la falaise n’est pas nettoyée par les pluies.
"On sera toujours soumis à des chutes de pierres, c’est le premier danger. Le deuxième danger qui est vraiment à souligner, c’est le risque de trébucher et de tomber en contrebas du sentier. Cela nous arrive régulièrement au cours de l’année, de récupérer des personnes qui sont égratignées et retenues par la végétation, sauf que maintenant, il n’y a plus de végétation. Le risque de chute en contrebas du sentier peut être fatal et dramatique", explique Stéphane Narbaud, commandant du PGHM de la Réunion.
La partie basse du sentier entre La Brèche et Roche-Plate est préservée. L’ONF envisage des itinéraires de délestage pour faciliter l’accès depuis l’Îlet des Orangers. Au Maïdo, ce sont 181 hectares de végétation qui ont brûlé. La vigilance des sapeurs-pompiers ne faiblit pas.