Plus d’une quinzaine de sinistrés de l’incendie mortel qui a ravagé un immeuble de Montgaillard, lundi dernier, se sont rassemblés ce mardi matin devant les bureaux de la SIDR, aux Camélias. Ceux qui on pu regagner leur logement dans l’immeuble de la Marina dénoncent vivre dans des conditions "déplorables" en raison d’une "odeur de cadavre". D’autres personnes qui ont été relogées ailleurs demandent notamment de l’aide supplémentaire.
Il y a maintenant une semaine, un incendie dans le quartier de Montgaillard a ravagé l’immeuble la Marina faisant 5 victimes, dont 4 enfants et une mère de famille. Selon la SIDR, toutes les personnes sinistrées, au total 109, ont été relogées autant définitivement que temporairement.
Ce mardi matin, plusieurs sinistrés sont allés dans les locaux de la SIDR aux Camélias pour dénoncer leurs conditions de vie. Pascaline, qui habite le bâtiment J de l’immeuble de la Marina, a pu regagner son appartement qui n’a pas été touché par les flammes il y a quelques jours.
La Dionysienne veut toutefois être relogée, car selon elle, une mauvaise odeur se dégage de l’immeuble. "Il y a une odeur de cadavre. On veut que la SIDR nous donne un nouveau logement. On est là depuis 7 h ce matin pour qu’on nous entende", explique-t-elle à LINFO.re.
S. a quant à elle été relogée, mais dénonce le fait que les meubles fournis dans son nouveau logement sont de très mauvaise qualité et que les chaises sont déjà cassées, selon elle. Elle dit avoir reçu un bon de 140 euros de la mairie, mais dit avoir du mal à se nourrir sans rentrée d’argent. Elle avait déjà tout acheté pour les fêtes, notamment des jouets et de la nourriture et se sent abandonnée.
Les assurances ne peuvent pas encore l’indemniser, car ils doivent voir l’ampleur des dégâts et les estimer, mais l’appartement n’est pas praticable. "Il n’y a plus de passerelle. Ils ne peuvent pas venir. Le préfet, il est où ? Huguette Bello, elle est où ? Ils ne sont pas là quand on a besoin d’eux", dénonce-t-elle. "Les colis alimentaires, il y a des denrées de base, mais pas de quoi vraiment se nourrir."