La crise sanitaire liée au coronavirus a un coût. Si l’impact économique est ressenti par la pluspart des entreprises, la question de la couverture économique de la crise n’est pas encore réglée. Qui va payer ?
C’est avec humour que certains nous dévoilent leurs secrets pour renflouer les caisses, "Ça tombe du ciel pour moi", s’amuse une passante. Les mains enfouies dans son panier de pièces, un forain nous confie avec le sourire : "Je joue un peu dedans, comme ça, pour en faire rentrer plus".
Dans un contexte économique difficile, certaines entreprises avancent l’idée de baisser les salaires pour faire face à la crise.
Pour les personnes rencontrées ce matin au marché du Chaudron, ce n’est pas du tout la solution, certains réclament un geste de l’État. "C’est pas bien du tout, parce que l’État a dit qu’il va prendre tout en charge, c’est à l’État de payer".
Pour une passante les actionnaires devraient aussi participer."Je pense plutôt que ce sont les actionnaires qui devraient prendre en charge cette différence, et non pas les employés".
Faire un effort du côté des salariés, certains patrons d’entreprise, comme cette responsable d’un salon de coiffure, y sont plutôt favorables. "Quand l’argent n’est pas rentré pour nous pendant des mois et que l’on a pas eu de subventions ou d’aides avant des mois, il a fallu quand même sortir les salaires. Maintenant, si on leur demande de faire un effort supplémentaire, des heures supplémentaires pour pouvoir remonter en tant qu’entreprise et faire face à la crise, moi je dirais, allez-y, bossez".
Les avis divergent sur la question et pour limiter les pertes, d’autres pistes sont envisagées "On devrait faire appel à la solidarité de chacun, non pas en imposant mais en demandant à chacun s’il souhaite mettre une somme dans une cagnotte", explique une passante. "Je serais prêt à faire un effort pour permettre à l’ensemble de pouvoir vivre", ajoute un homme. Une autre passante nous répond avec humour. "Prendre aux riches qui n’ont pas été impactés par le Covid-19 ! Tout va bien pour eux donc, c’est à eux qu’il faut prendre et nous laisser tranquille, à la Robin des Bois."
Qui va payer pour cette crise ? Une question épineuse qui promet encore de nombreux débats, avant d’arriver à une situation qui satisfasse coûte que coûte, les parties concernées.