Quatre mois après le passage du cyclone Bejisa sur La Réunion, les Gavramas peuvent enfin commencer les travaux sur leur maison qui a subi de lourds dommages.
Pose de la première pierre lundi pour reconstruire la maison de Thierry Gavrama, lui, qui a vu son toit s’envoler lors du passage du cyclone Bejisa. À Saint-André, cette famille fait partie des grands sinistrés du météore qui a frappé l’île en début d’année.
"C’est un moment très important pour toute la famille", assure Thierry, "nous avons subi un lourd lourd lourd dommage moral, psychologique et heureusement qu’on est très bien entourés et que la solidarité joue."
Il faut compter 200 000 euros pour effacer les traces de Bejisa sur cette case familiale. Trois mois seront nécessaire pour permettre à cette famille de retrouver son foyer. Les ouvriers s’attendent à un travail difficile avec le temps changeant dans l’Est. D’ailleurs, le jour de la pose de la première pierre, la pluie s’invite à ce moment important dans la vie des Gavramas.
Avant d’en arriver à cette phase, Thierry Gavrama a d’abord vu les murs de sa maison être abattus pour permettre la reconstruction. À noter que la commune de Saint-André ne faisait pas partie des 14 prises en compte dans l’arrêté de catastrophe naturelle. Les familles comme celle-ci ont elles fait largement appel à la solidarité des Réunionnais.
L’objectif pour les différents corps de métier qui se succèderont sur le chantier : proposer aux Gavrama une maison qui résistera au prochain cyclone.