C’est une triste histoire que nous vous relatons aujourd’hui. Celle d’un jeune Réunionnais parti vivre en métropole, qui vient de perdre sa femme et son bébé.
A 25 ans, un jeune homme vit un terrible drame. Ce Réunionnais parti vivre à Bordeaux, vient subitement de perdre sa femme et son bébé.
Désemparé, l’association Ptit Cœur et les Réunionnais lui sont venus en aide.
C’est un terrible drame qui vient de survenir pour cette famille originaire du Tampon.
A seulement 25 ans, ce jeune Réunionnais a perdu subitement sa femme, enceinte de leur enfant, victime d’une crise cardiaque.
Ce jeune homme avait quitté La Réunion il y a seulement un mois, pour travailler. "Il était parti à Bordeaux pour s’en sortir, pour travailler."
Grâce à la solidarité Réunionnaise, plusieurs associations ont répondu à l’appel à l’aide de ce jeune père. Joe de l’association 20 désamb à Bordeaux a pu prendre contact avec le père pour lui proposer une solution d’hébergement.
"Nous avions lancé cet appel pour que ce jeune homme n’ai pas à dormir dans cette maison et pour aider la famille", explique Aurélien Centon. "Notre appel a été entendu puisqu’un Monsieur va tout régler pour le raptriement."
Le corps de la jeune femme devrait arriver d’ici la fin de la semaine à La Réunion, afin que ses proches puissent faire le deuil.
Aurélien Centon souhaite profondément remercier tous ceux qui ont aidé. "Je remercie les personnes qui ont pris contact pour cette famille. Et je tiens à saluer le courage de cette famille qui a fait son maximum au niveau administratif."
Pour les familles de la Réunion, subir un tel drame est une réelle épreuve, autant moralement qu’administrativement.
C’est pourquoi, Aurélien Centon relance son appel pour créer une structure d’urgence. "Je redemande à ce qu’on ai une structure d’urgence à La Réunion pour faire le relai avec ce qui existe déjà. Il manque quelque chose.
On en a marre de pleurer, d’agir au cas par cas. Je lance l’appel et je relance l’appel. Pour les familles ce n’est pas supportable et pour nous aussi car c’est un stress quand on a une situation comme ça.
Avec ces conditions nou lé dedans mais lé pas facile jusqu’à ce que le corps y arrive nou stress. Y a plein de choses, la crise sanitaire, les papiers. Administrativement c’est la galère et nou doit arriver à améliorer cela.
Le mal et la mort ça prend pas le téléphone pour vous dire que ça arrive, et quand ça arrive on doit être prêt à aider les familles."
Les services des interventions du Département ont été contactés par la famille de la maman décédée dès le 12 octobre pour obtenir un accompagnement dans le cadre du dispositif départemental "rapatriement de la dépouille mortelle lors d’un décès hors de l’île".
La procédure a été lancée, avec une validation de la prise en charge par la Collectivité des frais selon le règlement départemental, et permettra ainsi le rapatriement des corps avant la fin de cette semaine.
Parallèlement, les services du Département ont immédiatement alerté l’antenne de Paris pour qu’une assistance soit apportée au frère de la défunte, parti en métropole, en vue de l’aider à régler les formalités de rapatriement des corps et de lui trouver un hébergement sur Bordeaux.
"Le Département tient à rappeler que le dispositif est ouvert à l’ensemble des familles réunionnaises qui font face à ces épreuves difficiles de la vie et présente ses condoléances à son compagnon et à sa famille".