Acheter de la viande, des pâtes, du riz, ou des œufs avec ses tickets ou cartes-restaurant ne sera plus possible en janvier.
À partir du 1er janvier 2024, la réglementation change. Les fonds de l’entreprise dédiés aux tickets-restaurants ne pourront plus être dépensés de la même façon. Faire ses courses chaque midi munis du précieux sésame sera plus compliqué. En effet, les produits non directement consommables ne seront plus éligibles aux tickets-restaurant. A compter de janvier prochain, plus possible désormais d’acheter des pâtes, du riz, ou les œufs avec.
Une liste d’articles acceptés restreinte
L’achat d’articles prêts à la consommation comme des sandwichs triangles, soupes instantanées, conserves, bocaux et fruits et légumes restera possible avec la carte ou tickets papier. Certains dénoncent déjà une incitation à se rendre au restaurant à l’heure du déjeuner. Économiser en favorisant le fait maison sera donc plus difficile en janvier prochain pour ceux qui avaient l’habitude d’utiliser les tickets ou carte restaurant pour le règlement de leurs courses.
Les restaurateurs saluent la mesure
Le ticket restaurant revient à sa fonction initiale lors de sa création : permettre aux employés de pouvoir se restaurer avec des produits consommables directement. Le directeur de l’UMIH (l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie) Patrick Serveaux affirme : "Les consommateurs et les salariés iront au restaurant mais pas que. Ils ne consommeront plus n’importe quoi, ils n’achèteront plus des cahiers, des stylos avec des tickets-restaurant, ils achèteront des produits alimentaires à consommer immédiatement."
Il s’agit en réalité d’un retour à la normal : l’autorisation d’achat de courses avec ces tickets avaient été autorisé de façon exceptionnelle pendant le covid. Vers la fin des tickets papier.
Pas de changement à prévoir pour le moment sur le plafond du ticket. Pour rappel il avait été rehaussé de 19 à 25 euros en 2022.
Les tickets sous format papier disparaîtront d’ici 2026, une annonce faite par Olivia Grégoire début octobre. « Un quart des restaurants et commerces » refusent les titres papier aujourd’hui, a souligné la ministre déléguée chargée notamment du Commerce. Place donc à des solutions totalement dématérialisées, comme la carte « Up ».