Dans l’Hexagone, pour la première fois, le décès d’un enfant a été reconnu par le fonds d’indemnisation des victimes de pesticide. Sa mère, une ancienne fleuriste, réclame une reconnaissance des souffrances endurées par sa famille. Elle alerte sur les risques encourus par la profession. Chez nous le secteur est particulièrement exposé et les professionnels en ont bien conscience.
« Nous on est dans une zone assez venteuse et quand on traite les plantes on prend tout en pleine figure, même si on est protégé, et puis aussi pour la protection de l’environnement »
« On peut essayer de chercher d’autres méthodes pour atténuer le produit. »
« Il faut que les consommateurs, les fleuristes, s’adaptent aux produits de la Réunion et arrêtent de dire que les fleurs des horticulteurs réunionnais ne sont pas de bonne qualité. », indique Danylo Tailamé.
Julien Grondin, technicien de la chambre d’agriculture, explique : « En France il faut savoir qu’il y a le plan écophyto, au niveau général c’est de diminuer les produits sur phytosanitaires. En mettant en place des méthodes alternatives, donc en mettant en place des plantes plus résistantes, des plantes dans des périodes données pour qu’elles puissent se développer dans le meilleur cas possible et en utilisant des insectes, on appelle ça des auxiliaires, ils vont se manger entre eux. Ça va permettre de diminuer au maximum ce pesticide. »