Les proches du militaire mort suite en Guyane organisent une marche blanche en sa mémoire ce dimanche.
Alexandre Chan Ashing a succombé à un tir accidentel en Guyane où le sergent militaire était déployé. Son décès remonte à environ 5 mois mais la famille affirme être toujours dans le flou.
Les proches du sergent Ashing souhaitent faire toute la lumière sur ce qu’il s’est passé. Ils se mobilisent pour rappeler que leur douleur est toujours vive.
La marche blanche démarre dimanche matin dès 10 heures à la salle des fêtes du Foirail à Piton de Saint-Leu et s’achèvera au cimetière de la commune.
Pour les proches du militaire, cet événement est important : "Cette marche blanche c’est pour lui rendre un dernier hommage, car il n’a pas pu venir à La Réunion. On aimerait que tous ses amis et ses proches puissent lui rendre un dernier hommage."
Plus de 4 mois après la mort d’Alexandre Chan Ashing en Guyane, Nathalie, la mère du militaire réunionnais, ne sait toujours pas exactement ce qui s’est passé. "C’est vraiment une tragédie pour moi. La souffrance d’une maman pour son enfant. C’est dur pour moi, ses amis et pour son frère de coeur aussi."
Le député Thierry Robert veut solliciter les autorités pour obtenir des réponses pour la famille : "En tant que député, je vais intervenir auprès du ministère de la Défense entre autres. Je vais véritablement essayer au niveau aussi du Premier ministre pour essayer de faire comprendre qu’il faut absolument qu’une mère de famille ait le droit d’avoir connaissance du dossier, les circonstances de l’accident. Sinon la famille ne pourra jamais faire son deuil."
Le 21 décembre 2017, le sergent Alexandre Chan Ashing, un soldat réunionnais, est tué par un tir accidentel en Guyane. Originaire de Saint-Pierre, le jeune homme qui allait fêter ses 30 ans, était de retour d’une "patrouille conduite dans le cadre de l’opération Harpie de lutte contre l’orpaillage", indiquent les Forces Armées en Guyane.
Le corps d’Alexandre Chan Ashing avait été rapatrié en Métropole le 29 décembre. Ses obsèques ont eu lieu le 3 janvier dernier au Mans, en présence d’une partie de sa famille résidant à La Réunion, dont sa mère et plusieurs de ses cousins.
Le Marsouin originaire de Saint-Pierre laisse derrière lui sa compagne ainsi que deux fillettes âgées de 4 et 1 ans. Ils étaient arrivés en Guyane à la fin du mois de juillet pour une mission de 3 ans.