Une journée de deuil national se déroule ce lundi 30 septembre en France. La Nation toute entière va dire un dernier adieu à l’ancien président Jacques Chirac mort jeudi.
Chefs d’entreprises, artisans... se souviennent de leur rencontre avec Jacques Chirac à La Réunion. Tous se rappellent d’un homme de coeur, qui avait la formule facile.
Yoland Viracaoudin, gérant de la charcuterie Viracaoudin se souvient. "Les services de la Préfecture avaient demandé du cabri pour faire un massalé. J’ai préparé la viande. Ils ont aussi pris du boudin noir pimenté. Il n’était pas réfractaire à ce qui était relevé.
La préfecture m’avait fait un retour pour me dire que tout avait bien été consommé et que le Président avait aimé ce qu’il avait dégusté."
Gérard Rangama, gérant de Soleil Réunion se rappelle de son passage sur l’île.
"Je me suis déplacé au Centaure pour le rencontrer. Nous avons eu un échange très cordial. Il s’est mis à mon niveau. Je trouve que c’est un humaniste. On voit que c’est un homme de coeur et un visionnaire."
Jean-Noël Ventcatachellum, ébéniste raconte.
"Nous avons une histoire avec M. Chirac. Mon père a réalisé un meuble emblématique de La Réunion, une console créole. Mon père, très exigeant, nous a poussé à faire une finition du tonnerre pour pouvoir honorer sa commande pour le président de la République."
Floris Lam-Yam, ancien gérant du restaurant Lam explique.
"Il était en vacances. Il est venu avec la famille Victoria. M. Victoria nous a demandé de la discrétion. Il a aimé nos bouchons et notre canard laqué."
Jean-Pierre Nativel a été pendant longtemps l’ancien chauffeur du préfet. Il a eu l’occasion de conduire l’ancien Président de la République.
"Même s’il était président, quand on avait une conversation, je n’avais pas l’impression de parler à un président mais à un ami, tout en gardant une certaine réserve.
Pour moi, c’est comme si j’avais perdu un membre de ma famille."
Jean-Yves Minatchy, l’ancien président de la Chambre d’Agriculture, se souvient de ses échanges avec Jacques Chirac.
"Quand le président se déplaçait dans le bureau du préfet pour nous accueillir sur le perron, c’était la marque d’un attachement avec les agriculteurs."