Cette année encore, la ville de Saint-André s’illumine à l’occasion du Dipavali 2018. Et pour clôturer cette célébration, place au Holi-Holi.
La fête n’est pas encore terminée à Saint-André. Ce dimanche a eu lieu le Holi-Holi, un vrai festival de couleurs au stade Sarda Garriga.
Le Holi-Holi est un moment connu dans le monde entier. Une tradition festive et joyeuse qui attire petits et grands. Le but : se jeter de la poudre de couleur afin de se porter chance. Cette fête symbolise le partage de la victoire du bien sur le mal.
Chaque couleur a sa signification : la rouge pour l’amour, le vert pour la fertilité et le bleu pour l’espoir.
"On a mis ça en place pour renouer avec la tradition", explique Gildas Vinguetamaperianagom, président de l’association Holi-Holi.
Si le Dipavali a gardé son origine cultuelle, cette fête est devenue pour toutes les communautés de l’île un grand moment de fraternité et de communion à la culture millénaire du continent indien.
Tradition pour certains, et première fois pour d’autres, les spectateurs conquis se donnent d’ores et déjà rendez-vous au même endroit pour le Dipavali de l’année prochaine.
Le Dipavali est l’occasion de célébrer Latchimi, déesse de la Lumière et de la Prospérité.
Les croyants, en costume traditionnel, se déplacent avec des bougies en procession nocturne et allument chez eux de petites lampes de terre cuite.