Nombreuses sont les personnes qui ressentent la chute des températures depuis quelques semaines à La Réunion. L’arrivée de l’hiver austral annonce le retour de son lot d’inconvénients comme la grippe saisonnière qui est considérée comme bénigne. Cependant, la grippe est la cause d’hospitalisations et de décès chaque année sur l’île. Ainsi, l’Assurance maladie de La Réunion et l’Agence Régionale de la Santé ont lancé depuis avril dernier, la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière et ce jusqu’à septembre prochain.
Invitée du 12H30 sur Antenne Réunion, Christine Kowalczyk, la présidente de l’Union des métiers libéraux de La Réunion, apporte des précisions quant à la grippe saisonnière et la campagne de vaccination contre celle-ci.
"Il y a surtout 4 catégories de personnes : les personnes de plus de 65 ans, ça quelque soit la pathologie. Il y a les personnes de moins de 65 ans avec certaines pathologies, donc là demandez conseil à votre médecin traitant, il le saura. Puis, les femmes enceintes et les personnes qui ont un surpoids avec un IMC supérieur à 40, ceux qui sont obèses", indique Christine Kowalczyk.
"C’est justement une spécificité territoriale. Il faut se faire vacciner maintenant pour le temps que le système immunaire se mette en place, que les anticorps arrivent et qu’au mois de septembre, quand arrivera l’épidémie, les gens seront protégés", précise-t-elle.
Alors que la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière a démarré en avril, celle de métropole se fait un peu plus tard. Christine Kowalczyk développe à ce sujet : "Pour nous, ça nous permet d’être protégés plus tôt. C’était la spécificité sur laquelle Madame de Singly, à l’époque, la directrice de l’ARS de La Réunion, avait beaucoup bataillé pour avoir une spécificité réunionnaise puisqu’en métropole c’est en octobre, novembre, décembre. Donc eux, ils sont font vacciner octobre, novembre, décembre pour l’épidémie de janvier/février et nous c’est effectivement maintenant", explique l’invitée du 12H30 & Vous sur Antenne Réunion.
"Les pharmaciens, les médecins, les infirmières et les sages-femmes pour les femmes enceintes", clarifie Christine Kowalczyk.