Cela faisait partie des nouveautés instaurées en France à compter du 1er janvier 2022. Le malus écologique a été revu à la hausse. Concrètement, cela signifie que l’achat de la carte grise pour un véhicule neuf ou d’occasion coûtera plus cher qu’auparavant. De plus, il sera plus difficile d’être exonéré de ce malus, car le seuil de déclenchement de ce malus a également été revu à la baisse.
Cette mesure était prévue depuis la loi du 29 décembre 2020 relative aux finances pour l’année 2021. L’application de ce dispositif est effective à compter du 1er janvier 2022. Dans un but de préservation de l’environnement, la hausse du malus écologique vient inciter les Français à se tourner vers des modèles de voiture plus écologiques.
Chaque véhicule thermique émet du CO2. Cette émission est calculée au gramme de CO2 expulsé par kilomètres. Ce nouveau malus vient alors sanctionner les personnes qui souhaiteraient acquérir un véhicule qui émettrait plus de 128 grammes de CO2 par kilomètre contre 133 grammes précédemment. Ce seuil minimum est appelé le seuil de déclenchement. Ce premier palier représente un malus de 50 €. Par la suite, plus l’émission de grammes de CO2 au kilomètre est élevée, plus le conducteur paiera cher lors de l’achat de la carte grise. Le seuil maximal est placé à 224 grammes et correspond à un malus de 40 000 €.
La hausse du malus écologique a pour objectif de pousser les consommateurs à se tourner vers des véhicules moins polluants ou encore vers d’autres moyens de déplacement. "La voiture sé pu nout kamarade", s’écrie un cycliste au micro d’Antenne Réunion. De plus en plus de personnes sont tentées de se tourner vers des moyens de transports plus respectueux de l’environnement comme les transports en commun ou encore le vélo : "Le vélo c’est certainement la solution, à condition qu’il y ait suffisamment de pistes cyclables et que ce soit sécurisé", explique une femme aux journalistes d’Antenne Réunion.
Dans le sens de cette démarche écologique, les familles nombreuses, pour qui il est plus difficile de se passer de la voiture verront ce malus écologique être minoré. De plus, désormais les publicités pour des voitures devront afficher des messages incitant à l’utilisation du vélo ou au recours au covoiturage.
Guillaume Caras