L’INSEE a publié ce 23 août l’indice mensuel des prix à la consommation de juillet 2021. L’INSEE constate que les prix dans l’alimentation ont connu une hausse continue les 6 premiers mois de l’année. Ceux des produits frais ont subi une augmentation de 16%, nettement supérieure à l’augmentation annuelle des minima sociaux, du SMIC, des retraites et du point d’indice de la fonction publique.
En conséquence, "les fruits et légumes frais deviennent de plus en plus un luxe pour la majorité de la population". Dans un communiqué le PCR insiste sur une solution d’autosuffisance alimentaire.
La hausse des prix de l’alimentation va se poursuivre, avec l’annonce par les riziers d’une augmentation du prix du riz importé qui représente 100% de la consommation à La Réunion. Le motif invoqué est la hausse du coût du fret causée par les perturbations engendrées à l’échelle du monde par la pandémie de la COVID-19.
"Du fait de sa dépendance aux importations pour des produits de première nécessité, notre île est à la merci de la moindre crise internationale. Cette dépendance est à chaque fois payée parles consommateurs, alors que 40% de la population vit sous le seuil de pauvreté. Les plus démunis sont les plus touchés. Ceci renchérit un coût de la vie déjà intolérable pour nos compatriotes", pour le PCR.
Cette situation souligne une fois de plus la nécessité d’aller vers l’autosuffisance alimentaire de La Réunion pour le PCR :
" Le PCR réitère sa revendication formulée dès 1959 : mettre fin à l’économie de comptoir qui place La Réunion sous un régime néo-colonial et faire du développement de La Réunion la priorité de toutes les politiques. En effet, les transferts publics au nom de la solidarité nationale et de l’égalité sociale servent aujourd’hui en grande partie à acheter des aliments importés d’Europe alors que les Réunionnais peuvent les produire. L’argent des minima sociaux sert alors à financer des emplois et contribue à la paix sociale en Europe, tout en maintenant La Réunion sous la dépendance alimentaire de lointains fournisseurs. Ceci contrarie également le développement de la production locale qui ne peut s’aligner sur les prix pratiqués par l’importation. Sortons de l’économie de comptoir pour aller vers l’autosuffisance alimentaire", indique le parti politique.