Ce mardi matin, le ministre de l’Education nationale Pap Ndiaye était l’invité de RTL (France). Il a ainsi déclaré que dans les cas de harcèlement scolaire, l’élève harceleur pourrait être changé d’établissement en dernier recours.
Ce mardi 11 avril, le ministre de l’Education nationale était l’invité de RTL France, dans l’édition de RTL Matin. Pap Ndiaye s’est exprimé sur le harcèlement scolaire. Il a ainsi déclaré qu’en dernier recours, l’élève harceleur, à l’école primaire pourrait être changé d’établissement scolaire. Et donc être éloigné de l’élève harcelé.
"Dans les écoles primaires il n’y a pas de conseil de discipline et dans le cas où il faut séparer l’élève harceleur de l’élève harcelé on en arrive à une situation qui n’est pas normale par laquelle c’est l’élève harcelé qui doit partir", lance le ministre.
Ainsi, il annonce qu’il va proposer un changement règlementaire par lequel "en dernier recours (lorsque toutes les solutions ont été épuisées à ce moment là, l’élève harceleur pourra être scolarisé dans une autre école indépendamment de l’avis des parents si le maire ou les maires concernés sont d’accord".
"Ca veut dire qu’il y a une procédure d’abord où on essaye d’abord de concilier, de faire venir des spécialistes de l’éducation nationale de l’académie qui viennent pour régler la situation", vient préciser le ministre de l’Education nationale.
"Il faut à l’avenir que les choses se passent plus rapidement et en dernière analyse, si ça ne fonctionne pas, effectivement pouvoir décider que l’élève harceleur, et non l’élève harcelé, qui devra être scolarisé dans une autre école. C’est un changement important. Je répète cela ne se fait pas en 5 minutes, rapidement, c’est une décision lourde de conséquence. On parle d’enfant entre 6 et 11 ans" conclut-il.
Harcèlement scolaire : "À l’avenir, en dernière analyse, c’est l’élève harceleur, et non pas l’élève harcelé, qui devra être scolarisé dans une autre école"@PapNdiaye, ministre de l’Education nationale, invité de @amandine_begot dans #RTLMatin pic.twitter.com/T4u6HGXMmA
— RTL France (@RTLFrance) April 11, 2023
En France, 700 000 enfants sont victimes de harcèlement chaque année. Beaucoup d’élève harcelés subissent difficilement la situation.
Ca a été le cas de Lucas, 13 ans qui s’est tué le 7 janvier dernier, après avoir été harcelé dans son collège dans l’Hexagone. Il faisait l’objet de moquerie, d’insulte pour sa façon d’être ou encore ses tenus, d’après nos confrères de RMC à l’époque. Il assumait alors son orientation sexuelle.
En cas de doute ou en cas de besoin, il faut contacter le 30 20.
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