Jean-Claude Lacouture était, le 29 mars dernier, devant le tribunal correctionnel de Saint-Pierre dans l’affaire de harcèlement moral. Le maire de l’Etang-Salé écope de 3 mois de prison avec sursis et 5 000 euros d’amende.
Le maire de l’Etang-Salé a été condamné par le tribunal correctionnel de Saint-Pierre ce jeudi 25 avril à 3 mois de prison avec sursis et 5 000 euros d’amende.
Jean-Claude Lacouture était accusé d’avoir harcelé son ex directrice du CCAS, Mireille Malet.
Le maire écope de 3 mois de prison avec sursis et 5 000 euros d’amende.
6 mois de prison avec sursis et 10 000 euros d’amende, c’est la peine requise à l’encontre de Jean-Claude Lacouture au tribunal correctionnel de Saint-Pierre, concernant l’affaire de harcèlement jugé au tribunal, opposant la victime présumée dans cette affaire au maire de l’Etang-Salé.
L’avocat de Mireille Malet, maître Jérôme Maillot, maintient la notion de harcèlement moral qu’il explique par un changement de poste qu’elle refuse. Elle aurait été selon lui brutalement mis au placard en 2017.
"La question est de savoir s’il a commis cette infraction de harcèlement moral ou pas. Toute l’audience a montré que toute une série de contre-vérités répétés ne font pas une vérité. Nous avons montré que dans toute mairie et CCAS il y avait des tiraillements, des maladresses entre des personnes qui se connaissent depuis longtemps. Mais à aucun moment il n’y a eu la volonté de persécuter, d’embêter et d’humilier madame Malet", oppose Jean-Jacques Morel, l’un des deux avocats de Jean-Claude Lacouture.
Le procureur de la République met la loi en avant et le maire face à ses responsabilités. Le 17 mai 2017, il y a une mise en retrait du poste de Mireille Malet, ancienne directrice du Centre communal d’action sociale (CCAS) de l’Etang-Salé.
Une grande souffrance pour la plaignante qui a compromis son avenir professionnel. Il n’y a pas eu de certificats médicaux de complaisance selon le procureur.
En août 2017, l’ancienne directrice du Centre communal d’action sociale (CCAS) porte plainte. Mireille Malet affirme avoir été mise au placard. Destituée de son poste, elle aurait été exclue des services. Ses primes professionnelles auraient été supprimées.
Jean-Claude Lacouture était jugé pour avoir multiplié les vexations et les humiliations à l’encontre de la cadre de la Fonction publique territoriale.