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Nouveau procès à venir pour Ibrahim Patel ! L’ex-président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de La Réunion toujours dans la tourmente d’une ancienne affaire de harcèlement moral sur 2 cadres entre 2012 et 2015. Deux relaxes prononcés en correctionnelle et en appel. Les plaignantes se sont pourvues en cassation, la cour a cassé la décision de la cour l’appel. Le procès est dépaysé à Paris, il devait se tenir aujourd’hui. Affaire finalement renvoyée.
L’affaire remonte à plus de 10 ans et le dossier devait être examiné ce mardi devant la cour d’appel de Paris.
Les prévenus : Ibrahim Patel ancien président de la Cci et 3 de ses collaborateurs sont poursuivis pour des faits de harcèlement moral envers deux de ses anciennes employées entre 2012 et 2015.
Jugés en première instance, les 4 prévenus avaient tous été relaxés.
Mais le parquet interjete l’appel. La cour d’appel de Saint-Denis confirme la décision et ordonne une relaxe générale.
Les plaignantes décident alors de se pourvoir en cassation. La haute juridiction casse et annule l’arrêt en toutes ses dispositions. Selon elle, les juges de la cour d’appel de Saint-Denis auraient « méconnu la portée de l’incrimination » .
L’affaire est désormais portée devant la cour d’appel de Paris. Ibrahim Patel attend toujours d’être fixé sur son sort.
"Personne ne peut dire ce qu’il va se passer. Nous étions quatre à être relaxés. Laissons la justice faire les choses . Nul ne peut être confiant dans un jugement", déclare l’ancien président de la CCIR.
Les plaignantes espèrent cette fois avoir gain de cause.
"On attend la reconnaissance du statut des victimes. Ça, c’est le principe même quand on poursuit quelqu’un et la partie civile son enjeu c’est la reconnaissance du statut de victime. C’est sûr que pour les victimes que les faits soient sanctionnés aussi et qu’il y ait des sanctions pénales ça permet un apaisement et ça permet de voir un horizon un peu plus éclairci", explique Maître Jérôme Maillot, avocat de l’une des plaignantes.
Ce mardi, les parties de la Défense ont demandé le renvoi de l’affaire. Elle sera donc jugée en septembre prochain devant la Cour d’appel de Paris en septembre prochain.