Ce lundi 217 350 élèves sont retournés à l’école. Entre groupes de besoins en français et en maths, de nouveaux dispositifs, la pause numérique ou encore la tenue unique, cette rentrée a été marquée par plusieurs nouveautés.
Ce lundi, la rentrée s’est faite sans ministre de l’Éducation, mais elle a été marquée par des nouveautés.
La plus notable est la création de groupes de niveaux en mathématiques et en français. Cette mesure fait débat chez les élèves, mais aussi chez les parents. Pierre-François Mourier, recteur de l’académie, réagissait à ce propos lors de sa visite à l’école élémentaire Sarda Garriga.
"L’idée est de faire en sorte que nos élèves qui en ont besoin puissent se perfectionner dans les fondamentaux mathématiques et Français et qu’ils aient la meilleure scolarité possible".
Autre nouveauté, il faut maintenant être détenteur du brevet pour passer au lycée. Les premiers concernés et les parents sont mitigés.
"C’est dommage pour ceux qui le ratent, ils devront passer par une prépa seconde", estime un élève.
"C’est une bonne chose, cela va leur permettre de voir ce que c’est de passer un diplôme", réagit un parent d’élève.
Le dispositif "Ekipaou" va quant à lui faire du bien au porte-monnaie des parents. Financé par la Région pour un montant de 1,6 million d’euros, il équipe les élèves des lycées professionnels. Ce sont 23 métiers qui sont concernés.
"Ce dispositif est mis en place pour soulager les parents. Nous savons qu’un enfant sur deux vit sous le seuil de la pauvreté, c’est notre devoir d’investir", explique Huguette Bello, présidente de Région.
Une rentrée 2.0 au Port. Les classes de grande section se dotent de 45 tableaux interactifs. De plus, 180 tablettes ont été distribuées aux élèves. Une dotation qui a un double objectif. "Cela permet à l’enseignant d’avoir un outil pédagogique supplémentaire, interactif. Cela permet également d’apprendre aux plus petits les bienfaits et les méfaits des écrans", explique Olivier Hoarau, maire du Port.
Ces nouveautés visent à améliorer le quotidien de près de 220 000 élèves. Il faudra attendre quelques mois pour avoir des résultats concrets.