Le mardi 4 octobre, la préfecture faisait savoir que des basses-cours, dans l’ouest de l’île avaient été touchées par une épidémie de grippe aviaire. Ainsi, les foyers concernés ont fait l’objet d’un dépeuplement préventif et d’une désinfection. Dans un communiqué, le député Philippe Naillet, invite la population à être raisonnable pour ne pas créer de nouveaux foyers.
"Des premiers cas de grippe aviaire ont été détectés fin septembre à La Réunion, dans les hauts de l’Ouest. Cette alerte a pu être traitée dans l’urgence par les services de l’État dont je salue la réactivité.
En effet, cette maladie virale qui touche les oiseaux sauvages est particulièrement mortelle pour les oiseaux d’élevages comme nos poules et canards. Fortement transmissible entre animaux, elle oblige à des abattages massifs d’animaux, fruits du dur labeur d’éleveurs. En cette période de préparation des fêtes de fin d’année, la protection des élevages professionnels et familiaux est de rigueur pour permettre aux familles réunionnaises de déguster de bons carrys à base de produits locaux.
Si la passion de nombre d’entre nous pour la nature et les animaux est forte, les élevages familiaux ou la présence d’oiseaux à domicile nous obligent néanmoins à une grande responsabilité pour limiter la diffusion du virus. Nous devons collectivement respecter les règles de limitation des déplacements des animaux d’élevages et volatiles autour des zones touchées par la grippe aviaire. Je pense notamment à nos amateurs de "batay cok".
Nous ne devons prendre aucun risque pour notre biodiversité et nos filières d’élevage. Soyons raisonnables pour ne pas créer de nouveaux foyers de grippe aviaire".
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