Mardi 4 octobre, la préfecture faisait savoir que des basses-cours, dans l’ouest de l’île, ont été touchés par une épidémie de grippe aviaire. Les foyers concernés ont fait l’objet d’un dépeuplement préventif et d’une désinfection. La population s’inquiète, la DAAF tient à la rassurer.
Des foyers de grippe aviaire ont été détectés cette semaine dans des basses-cours de l’Ouest. Certains consommateurs trouvent que la situation serait assez inquiétante, alors que d’autres sont prêts à affronter ce qui enclenchera une hausse des prix de la volaille.
Les commerçants qui travaillent au quotidien avec la viande de volaille sont aussi inquiets. « Avec la grippe aviaire, les prix vont considérablement augmenter. », s’exclament-ils. Ils craignent une perte de chiffres d’affaires et que les clients vont certainement se rabattre sur autre chose.
Si les contaminations de la grippe aviaire sont localisées à faible échelle, les professionnels sont en train de réagir et de renforcer la protection de leurs animaux. Ils assurent tout mettre en œuvre pour préserver leurs élevages. Ils essaient de limiter toute la circulation des camions, des gens et des véhicules, tout ce qui pourrait éventuellement propager le virus.
Une enquête doit encore déterminer l’origine et l’ampleur des contaminations, mais les professionnels rappellent que la consommation de volaille et d’œufs est sans danger pour la santé.
Xavier Delmotte, directeur de l’alimentation à la DAAF : « À ce stade, on a pu traiter les foyers qui ont été détectés. Il y a eu un peu plus d’une centaine de volailles qui ont fait l’objet d’un dépeuplement. Des mesures sont en cours de réflexion par rapport à la situation sanitaire. Une fois que l’enquête sera complète, on sera en mesure d’approcher une origine du virus."
Il ajoute aussi : “On conseille aux particuliers qui ont des basses-cours de limiter à une personne l’accès aux volailles, à changer de tenues et surtout les chaussures pour une première approche sécuritaire."