L’intersyndicale maintient la pression pour réclamer des moyens financiers pour le CHU Réunion. Le ton est monté ce vendredi matin entre les grévistes et les forces de l’ordre. Le directeur de l’ARS devrait rencontrer les manifestants dans l’après-midi.
Nouvelle journée de mobilisation au CHU de La Réunion. L’accès à l’hôpital de Saint-Denis était bloqué tôt ce vendredi matin. La file de voitures remontait jusqu’au Boulevard Sud, les patients et soignants ont dû accéder à l’hôpital à pieds.
Les manifestants souhaitaient descendre jusqu’au Boulevard Sud, ils en ont été empêchés par les forces de l’ordre. La police a fait évacuer tous les véhicules de la zone et les manifestants ont été confinés à la sortie du CHU. Le ton est parfois monté.
"On est toujours au combat. On réclame de bonnes conditions de travail et surtout une continuité des soins. On mène depuis deux jours une action. On attend que le Préfet ou le directeur de l’ARS vienne nous voir", indique David Belda, secrétaire départemental Force Ouvrière santé.
Ce matin, un appel aurait eu lieu entre le directeur de l’Agence Régional de Santé et Aurélien Rousseau, ministre de la Santé.
La maire de Saint-Denis a rejoint le mouvement, les grévistes appellent tous les parlementaires à les rejoindre. "On a 50 millions de déficits, 35 millions d’aides sociales, plus 4 mois de trésorerie pour payer les fournisseurs...comment va-t-on faire ? Nous avons besoin d’être rassurés pour qu’on puisse recruter et faire en sorte que le personnel travaille dans les meilleures conditions qui soient", explique Alain Puelle, Président départemental de la CFTC Santé.
Le mouvement devrait continuer cette après-midi. Le directeur de l’ARS, Gérard Cotellon, est attendu.