Ce jeudi 27 janvier, un appel général à la grève interprofessionnelle a été lancé, par l’intersyndicale. Tous les salariés aussi bien du secteur privé que public ont été priés de venir manifester. Les principales revendications tournent autour des salaires et du protocole sanitaire dans les écoles. Les manifestants étaient 800 selon les syndicats et 230 selon la police.
Les manifestants étaient dans la rue ce jeudi
Ce jeudi 27 janvier, les manifestants ont répondu à l’appel national lancé par l’intersyndicale au centre-ville de Saint-Denis. Environ 250 salariés du privé et du public se sont rassemblés, ils revendiquent une revalorisation salariale et de meilleures conditions de travail.
"La situation de l’emploi à La Réunion, contrairement aux annonces dans les médias, se dégrade. Les salaires de la fonction publique, d’état ou territoriale, sont bloqués, le pouvoir d’achat des salariés diminue", explique Jacques Bhugon, secrétaire général CGTR.
Parmi les manifestants, les enseignants étaient majoritaires, plus de 200 d’entre eux se seraient mobilisés. Ils pointent du doigt le protocole sanitaire et le manque de moyen dans l’éducation nationale. "Il y a un manque de moyen financier et de bras pour nettoyer et sécuriser les écoles. Le protocole change sans arrêt, c’est ingérable", déclare Cédric Lenfant, co-secrétaire SAIPER UDAS.
Très impactés depuis le début de la crise sanitaire, les travailleurs des mondes médicaux sociaux et les étudiants ont également répondu présents. "Les étudiants réunionnais font face à la vie chère, à l’augmentation des prix des produits de première nécessité. Tout ça en proposant un complément de bourse de 100€ euros par mois et par étudiant boursier", affirme Rudrigue Sautron, président de l’UNEF Réunion.
Cette grève générale vise à revaloriser les métiers et à améliorer les conditions de travail dans tous les secteurs affectés par la crise sanitaire.