Les premiers goyaviers arrivent à maturité. Les Réunionnais sont friands de ce petit fruit rouge. Mais la peste végétale représente un danger pour la diversité de la flore réunionnaise.
Ce n’est pas encore la pleine saison des goyaviers mais les premiers petits fruits rouges sont déjà arrivés à maturité. Des grappes fleurissent sur les étals des marchés.
L’arbre du goyavier est considéré comme une peste végétale. Il est arrivé à La Réunion il y a 200 ans. Et la plante continue de recouvrir depuis les zones humides de La Réunion : jusqu’à 40% de l’île.
"Il y a une importante dispersion du fruit et des graines par des vecteurs. Le goyavier est capable de pousser de manière très très dense en sous-bois. Il n’a pas besoin de lumière. Les feuilles en tombant par terre libèrent des substances qui empêchent les autres plantes de pousser", détaille Christophe Lavergne, responsable du pôle conservation de la flore et des habitats au conservatoire botanique des Mascareignes.
Le goyavier est venu du Brésil, apporté dans l’optique de présenter des espèces variées à La Réunion. Mais la plante peut proliférer même sur les terres les moins riches comme au Grand Brûlé.
"Au niveau de l’ancien Jardin de l’Etat, le jardin du roi. On voulait avoir toutes les espèces du monde. Il y avait énormément d’introduction à cette époque. On l’a certainement introduit pour les fruits", explique Christophe Lavergne, responsable du pôle conservation de la flore et des habitats au conservatoire botanique des Mascareignes.