Le président de l’association France AVC Réunion évoque les signes d’alerte auquel il faut prêter attention.
La 4e édition des Foulées de Boucan se déroule ce samedi 16 juin. Trois courses sont programmées et l’ensemble des droits d’inscription seront reversés à l’association France AVC Réunion. 2000 Réunionnais sont concernés chaque année.
Gilles Bourdais, président de l’association France AVC Réunion, s’exprime sur le plateau du Journal Télévisé d’Antenne Réunion.
"C’est un rendez-vous solidaire. L’ensemble des bénéfices sont reversés à l’association. C’est un événement qui a pour but de communiquer sur l’avancée et de parler sur les facteurs de risques vasculaires mais aussi de rassembler un maximum de fonds."
"C’est un événement très festif et très familial. On a des courses très appréciées des enfants, il y a aussi une course non chronométrée en famille."
"Notre association intervient sur un volet préventif et sur l’aide au victime à la sortie de l’hospitalisation."
"Les signes d’alerte interviennent brutalement lors d’une activité au quotidien. Des troubles de la locution, des troubles de la vision, une paralysie brutale. C’est important de connaître ces signes d’alerte parce qu’il faut appeler immédiatement le 15 qui va déclencher l’alerte."
"On a un observatoire sanitaire depuis en place depuis plusieurs années. On a une procédure claire depuis 5 ans. On avait 2400 séjours en hôpital pour cause d’AVC en 2017."
"Tout le monde est concerné par l’AVC. On pense que ça va toucher plutôt les personnes âgées, qui ont du cholestérol, touchées par l’obésité, la sédentarité. Mais ça touche aussi les sujets jeunes parce qu’il y a d’autres causes, des malformations cardiaques."
"On est parti d’un constat il y a 5 ans. Quand on est victime d’un accident vasculaire cérébral, on est pris en charge dans une unité d’hospitalisation, en centre de rééducation. Au sortir de ces établissements, on se retrouve avec un handicap qu’on ne connaissait pas avant, une mobilité physique réduite, des capacités intellectuelles qui ne sont plus les mêmes."
"On voit qu’à ce moment-là, c’est difficile : on intervient avec des groupes de parole avec les patients et les aidants. Il faut du soutien social et administratif. Il y a des démarches à faire et des fois les patients sont perdus."