Président de l’association "Leu Tropical Surf" et à l’initiative d’un dispositif expérimental de sonar, Gilbert Pouzet intervient en direct dans le 12h30 d’Antenne Réunion.
"J’adresse mes condoléances aux proches et à la famille de la victime, Kim. C’est quelqu’un qu’on connaissait, qui était souvent sur le spot, qui nous demandait où on était, l’avancée sur la gestion du risque requin. On est très attristés par cette nouvelle, encore une attaque sur le spot de Saint-Leu ou ailleurs, c’est inadmissible", estime Gilbert Pouzet.
Le dispositif de sonar qui est son initiative est en phase expérimentale. Une expérimentation menée par le Centre de ressources et d’appui sur le risque requin (CRA).
"Le sonar a juste été posé et réglé, les tests n’ont pas vraiment commencé. Ils vont durer quatre mois, on n’a pas encore de retour pour l’instant. C’est au bout de ces quatre mois que l’on aura un retour sur la pertinence du sonar en activité. Mais hier il n’avait pas de sonar en activité."
Est ce que l’on a pas trop attendu pour déployer ce dispositif ? Pour le président de l’association "Leu tropical surf", "tant qu’il y a des victimes, c’est toujours trop long. Mais on face face à l’État qui est très à cheval sur les procédures et l’administratif, c’est très long. Il faudrait arriver vraiment abréger toutes ces paperasses et phases de test. Pour que l’on ait quelque chose de probant pour réduire les risques. "