La Réunion compte une antenne du groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale depuis maintenant 3 ans. Ces gendarmes d’élite s’entraînent toute l’année pour être prêts à intervenir sur les situations de crise les plus critiques. Après l’observation et le tir, il faut mettre en place l’art délicat de la négociation pour éviter de faire usage de la force.
Armée, l’unité de l’antenne du Groupement d’intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN) s’apprête à donner l’assaut ; l’opération s’avère délicate. À l’intérieur du bâtiment, un homme est retranché et détient une arme. Les membres de sa famille sont pris en otage. L’objectif de l’unité est d’intervenir au plus vite avant que la situation ne se détériore.
Après une approche avec précaution, l’opération est réussie, l’individu retranché est désarmé et hors d’état de nuire. Aujourd’hui, l’unité d’intervention réalise un exercice de neutralisation de forcené en condition réelle, tout est millimétré. 12 membres de l’antenne du GIGN est présent, et chacun a son rôle pour un maximum d’efficacité et une cohésion parfaite.
"À l’année, nous avons à peu près 5-6 situations de ce genre à traiter. Le plus souvent, ce sont des individus retranchés qui sont seuls à leur domicile. Ce sont des profils psychologiques malades. Et puis sinon notre quotidien, on travaille au profit des unités départementales de la Gendarmerie. Pour l’arrestation de trafiquants en produits stupéfiants ou des cambriolages en série."
Aux côtés des hommes du GIGN, deux négociateurs. Leur rôle est essentiel, leur objectif principal est de convaincre l’individu de se rendre. Si la négociation échoue, ils doivent faire diversion : obtenir le maximum d’informations pour faciliter l’intervention des militaires. "Nous intervenons sur des situations extrêmement délicates, qui peuvent basculer d’un moment à l’autre. Le problème est qu’il faut prendre en compte cette détresse, cette urgence et établir rapidement un lien avec la personne face à nous, qui est parfois en difficulté. Les qualités avant tout sont de faire preuve d’écoute et d’empathie. En général, les personnes ont besoin de parler, même si on ne le ressent pas."
À La Réunion, l’antenne du GIGN est préparée à des interventions de haute intensité. Des missions telles que la lutte contre le terrorisme et les tueries planifiées. Ces gendarmes d’élite s’entraînent toute l’année pour être opérationnel sur tout type d’opération et de situation critique.