En raison de la multiplication des variants sur l’île et pour faire face à la prise en charge de nombreux patients Mahorais, Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer et Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé annoncent des mesures de protection renforcées à La Réunion.
Le nombre de patients à prendre en charge à Mayotte oblige l’organisation régulière d’évacuations sanitaires vers La Réunion. Pour absorber ce flux de patients les établissements de santé publics et privés de La Réunion sont pleinement mobilisés notamment le CHU de la Réunion qui exercent pleinement son rôle d’hôpital de référence pour les territoires français de l’Océan Indien.
Le ministre des Outre-mer, le ministre des Solidarités de la santé saluent la mobilisation de la communauté médicale et hospitalière de la réunion qui appuie ainsi de manière déterminante leurs collègues de Mayotte pour accompagner et soigner les patients mahorais.
Plusieurs unités d’hospitalisation conventionnelle dans le secteur privé comme public peuvent être transformées en lits de médecine, si la situation sanitaire le nécessite.
Pour accompagner cette montée en puissance, l’État a décidé l’envoi de professionnels de santé en renfort des hôpitaux de La Réunion.
Sur le front de la vaccination 29445 doses ont été livrées à La Réunion et 13026 personnes ont été déjà vaccinées au 17 février 2021.
Pour faire face à la circulation du variant 501, il a été décidé d’accélérer les livraisons pour le territoire de La Réunion afin de vacciner le plus vite possible les personnes à risque.
8190 12 doses du vaccin Pfizer/bioNTech seront ainsi livrées d’ici cette semaine. Un minimum de 30420 doses supplémentaires sont attendues d’ici à fin mars.
Un couvre-feu de 22h à 5h00 du matin a été instauré à compter du vendredi 12 février sur 4 communes du département où le taux d’incidence dépasse les 100 cas pour 100000 habitants.
L’évolution de la situation épidémiologique sur le territoire a conduit le préfet a annoncé l’extension du couvre-feu à 3 communes supplémentaires à compter du jeudi 18 février au soir point cette extension concerne les communes de Sainte-Suzanne, Salazie et L’Etang-Salé.
Afin de renforcer le contrôle des motifs impérieux, une procédure d’examen par les services de l’État des justificatifs sera mise en place en amont des vols à Mayotte et à La Réunion.
Les passagers auront l’obligation de transmettre leur justificatif au moins 6 jours avant leur déplacement dans le cadre d’une procédure dématérialisée “démarches simplifiées”. Ils recevront de la préfecture un récépissé qu’ils devront présenter à la compagnie aérienne à l’embarquement.
Pour les passagers qui ne justifient valablement pas d’un motif impérieux, la préfecture leur notifiera une décision de refus ainsi qu’à la compagnie aérienne. Cette procédure sera effective sur les vols entre Mayotte et La Réunion à compter du 27 février prochain. Les passagers concernés sont invités à se rendre sur le site de la préfecture de Mayotte et de la préfecture de La Réunion pour accomplir cette démarche. Dans un second temps, la procédure s’appliquera aux voyageurs en provenance de la métropole et à destination de La Réunion.