La filière chocolat péi mise à mal par le cyclone Garance. À Saint-Benoît, Edvin Payet voit sa production d’un hectare complètement détruite. Pour le producteur, les dégâts avaient déjà été importants après Belal. Une hausse du prix du kilo est attendue.
Le cyclone Garance a causé beaucoup de dégâts. Les plantations ont été mises à rude épreuve et le Cacaoyer n’a pas été épargné. À Saint-Benoît, chez Edvin les dégâts sont considérables. Ses arbres sont déracinés, les cabosses arrachées, ce sont plusieurs mois de travail qui partent en fumée.
"Tout a été cassé, toute la floraison a été perdue, certains arbres sont couchés ou cassés. Aujourd’hui on subit encore un cyclone une deuxième année de suite. J’ai perdu 1 hectare de cacao, on a perdu la récolte cette année", indique l’agriculteur.
À quelques kilomètres, chez un autre agriculteur, le constat est tout autre. Les cacaoyers ont résisté, abrités par la végétation. "Les plants sont protégés par les arbres. On a de la chance, on est dans le lit de la rivière Langevin, le cyclone n’a pas été très fort ici", explique Simon Vienne, secrétaire de l’association cacao péi.
La Réunion cultive 8 hectares de cacao répartis entre 18 exploitants pour une production annuelle de 5,5 tonnes de fèves. Avec l’augmentation de 170% du prix du cacao en 2024 et l’impact du cyclone, les coûts de production risquent d’augmenter. Les pertes ne sont pas encore chiffrées, mais une hausse de prix paraît inévitable.