Nadia Ramassamy a adressé une lettre à Agnès Buzyn pour interpeller la ministre de la Santé. Suite aux fortes chaleurs, la députée souhaite adapter le Plan canicule de Métropole à La Réunion ! Selon l’Agence régionale de santé, les indicateurs ne montrent aucune urgence.
La Réunion, contrairement à la Métropole, ne possède pas de Plan canicule. Une situation que dénonce la députée Nadia Ramassamy. "J’ai interpellé la ministre de la Santé Agnès Buzyn, car nous avons des personnes fragiles : personnes âgées, femmes enceintes, les enfants... L’objectif est de pouvoir adapter ce Plan national canicule au niveau local."
Si la députée est convaincue de cette déclinaison péi, l’Agence régionale de santé océan indien (ARS OI), l’est moins : les autorités sanitaires suivent l’impact des fortes chaleurs sur l’état de santé de la population. Sur les deux derniers mois d’été austral, l’Agence ne constate aucune augmentation inhabituelle de l’activité des Urgences, ni aucun épisode de surmortalité pouvant être mis en lien avec les fortes chaleurs. Pour le docteur Eric Farella, médecin généraliste, un Plan canicule serait positif, surtout en terme de prévention.
"Si les personnes, les patients pouvaient être tenus au courant de certaines conduites à tenir devant des situations de forte chaleur, comme un numéro de téléphonique a contacté pour être informé ou être averti... serait une bonne chose. Afin de prévenir toute complication qui serait liée ces fortes températures. Que ce soit la déshydratation et tout ce qui suit au niveau complication."
Un débat qui pourrait également s’étendre aux autres Départements d’Outre-mer.