À partir du 1er janvier 2020, certains produits plastiques vont être interdits à la vente.
Nouvelle année, nouvelle décennie : l’heure est à la transition écologique, dans le monde et à La Réunion.
De nos jours, 6 % des émissions de gaz à effets de serre sont liés à l’industrie plastique. Ce chiffre devrait exploser pour atteindre 18 % dans dix ans.
À partir du 1er janvier 2020 les cotons-tiges, gobelets, touillettes seront interdits à la vente de manière progressive au cours de l’année. Puis démarrera une phase d’extension de l’interdiction à d’autres produits en plastique jetable.
Ensuite, en 2021, un autre panel d’interdictions complétera le tableau, comme les boîtes en polystyrène ou encore les tiges pour ballon.
Enfin, l’horizon 2040 apparaît comme l’ultime étape de la dépollution du plastique. La France a validé la fin définitive du plastique à usage unique pour 2040.
Quel est le point commun entre une carte de crédit, un tube de colle et un coton-tige ? À priori aucun, sauf qu’ils contiennent tous du plastique. Né dans les années 1870 grâce aux frères américains Hyatt, le plastique est devenu très rapidement populaire pour les industriels. Ses nombreuses qualités comme l’hygiène, la résistance aux chocs et aux variations de température, sa facilité de mise en forme, en ont fait l’élément phare du XXe siècle.
Selon une étude Science Advances, la production de masse des matières plastiques s’est d’abord accélérée dans les années 1950 pour atteindre 8,3 milliards de tonnes en 2018.
Ensuite la production mondiale de matières plastiques n’a cessé de progresser : +4,5 % par an en moyenne depuis 1990.
La planète consomme trois fois plus de plastique qu’il y a 25 ans, 200 fois plus qu’en 1950.
De nos jours, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Chaque seconde, 250 kilos de plastique rejoignent les océans. 8 millions de tonnes de plastique sont rejetées en mer chaque année.