Alors que la polémique n’a cessé d’enfler ces derniers jours, les 25 Réunionnais qui résident dans le centre de Palaiseau veulent rétablir la vérité. Ils ne seront pas mis à la porte à la fin du mois de décembre. Le CNARM et la résidence qui les accueille tiennent aussi à expliquer la situation.
C’est une information erronée qui aurait conduit au tollé général au sein de la population réunionnaise. Et pour cause, des rumeurs indiquaient que 25 Réunionnais seraient mis dehors à la fin de l’année 2010.
Devant les réactions d’indignation qui se sont succédées, les résidents du centre de Palaiseau et les représentants des deux structures concernées par cette affaire - le CNARM et l’entreprise Métropolis - ont voulu rétablir l’exactitude des faits.
Les Réunionnais logés dans cette résidence ont bénéficié de l’aide du CNARM mais aujourd’hui, alors que la plupart d’entre eux occupent leur logement depuis plus d’un an, le centre de Palaiseau souhaite permettre à d’autres jeunes d’effectuer leur mobilité et de bénéficier des mêmes conditions d’hébergement. Pour cela, les actuels occupants qui ne dépendent plus du CNARM doivent envisager d’autres solutions de logement.
Contrairement à ce qui a été dit, les Réunionnais ont été prévenus des échéances de leur contrat. L’entreprise qui gère le centre hôtelier de Palaiseau a rallongé le délai de fin de bail au 31 janvier 2011, le temps que ces Réunionnais trouvent un autre domicile.
A ses détracteurs, la direction du centre d’hébergement répond qu’il n’a jamais été question de schéma d’expulsion. En ce qui concerne les Réunionnais qui éprouveraient des difficultés à trouver un logement, Fabrice Payet, Directeur du CNARM Réunion se veut rassurant : " la direction du Centre de Palaiseau a informé qu’elle étudierait au cas par cas les situations individuelles". Personne ne devrait donc être laissé sur "le bord du chemin".