Fin de la campagne sucrière dans le Sud : un bilan moyen mais un tonnage au rendez-vous

C’est le soulagement des planteurs après 5 mois de travail. 

"C’est dur de commencer, mais c’est bien de finir", un conducteur de cachalot.

Pour certains planteurs, l’heure est à l’inquiétude. La campagne sucrière est jugée insatisfaisante. Les planteurs reconnaissent avoir rencontré leur lot de difficultés.

"Il y a eu beaucoup de pertes, pas beaucoup de main-d’oeuvre et la richesse de la canne ne sont pas au rendez-vous et il y a eu beaucoup de pluie aussi ", ajoute un planteur" 

A l’usine du Gol, le tonnage atteint les 683 000 tonnes avec une richesse en sucre inférieur aux années précédentes un chiffre relativement faible, mais qui a quand même augmenté par rapport à l’année dernière. 

Point positif : sur toute l’île c’est plus de 1,400 millions de tonnes qui seront comptabilisées à la fin de la campagne dans le nord-est de quoi rendre confiant les syndicats. 

"Avec le plan de relance mis en place par la profession, on a échangé avec le préfet là-dessus il faut garder une note d’optimisme. L’objectif quand même est de faire au moins si le climat est favorable on arrivera à au moins 1,500 millions de tonnes l’année prochaine", souligne Michel Moutama, président de la CGPER.

Les dernières cannes réceptionnées à l’usine du Gol sont broyées aujourd’hui même. Terminé les cachalots sur nos routes, on ne les reverra plus avant juillet 2024.