Ce mardi 18 décembre marque la fin de la campagne sucrière dans l’Est et le Sud de La Réunion. Une fin de campagne difficile pour les planteurs de La Réunion.
Après 5 mois de campagne sucrière, ce mardi sonne la fin du ballet des cachalots aux quatre coins de l’île. Une année qui s’annonce difficile pour les planteurs.
La date de clôture de la campagne sucrière a été fixée à ce mardi 18 décembre par Tereos.
Mais les planteurs qui essuient de nombreuses difficultés suite aux dernières mobilisations demandent un délai supplémentaire pour couper les cannes et les vendre à l’usine.
Entre les cyclones qui ont ravagé les champs de cannes, les pannes à l’usine Bois-Rouge et la mobilisation des gilets jaunes... Les agriculteurs connaissent une année particulièrement difficile.
"Toute l’activité est aujourd’hui au ralenti. On sort d’un cyclone. Après on a une surproduction. Quand on lève la tête, il y a les Gilets Jaunes. Tout ça nous mène à dire que c’est une année catastrophique pour le monde agricole et même si on a des aides et indemnisations, cela ne va pas couvrir ce qu’on a perdu.
Jean-Bernard Gonthier, président de la Chambre d’Agriculture, fait le point sur la situation : "Pour nous, c’est un quatrième cyclone. Nous sommes à 12 millions d’euros de pertes pour les producteurs agricoles. C’est la pire année des deux dernières décennies."
Manifestations : "Les dégâts pour le monde agricole sont pratiquement irréversibles"
Une enveloppe de 4,5 millions d’euros leur a été accordée suite à la visite de la ministre Annick Girardin.
Un moyen pour les planteurs de se remettre des pertes subies liées aux manifestations des dernières semaines.