La filière BTP est en difficulté à cause de la baisse des investissements dans le secteur public ou encore les taux bancaires trop élevés. La Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment, inquiète, s’adresse au futur gouvernement.
Le secteur du BTP est en crise depuis le covid. Comme d’autres, le patron de cette entreprise se retrouve aujourd’hui en redressement judiciaire : sur 40 employés, il a été contraint d’en licencier une dizaine "C’est là qu’on a commencé à prendre l’ascendant, des marchés ne se débloquaient pas, il n’y avait pas les moyens. Les banques ne suivent plus du tout. Je licencie les ouvriers, qui prend un coup ? l’économie, encore une fois".
La baisse des investissements dans le secteur public ou encore les taux bancaires trop élevés mettent la filière dans le rouge. La Confédération de l’Artisanat et des petites entreprises du Bâtiment tire la sonnette d’alarme et s’adresse au futur nouveau gouvernement "Rien ne peut empêcher cette crise, c’est une crise qui dépasse l’ensemble des acteurs locaux, notre rôle nous, entreprise, c’est d’embaucher les gens, les former, de créer de la richesse et de verser des salaires et de la fin de mise en oeuvre d’ouvrage pour satisfaire nos clients. Ça c’est un chose qui nous dépasse".
"Malgré les differents plans qu’on a mis en place, aujourd’hui on constate qu’on est arrivé à un seuil, et ça va s’aggraver de plus en plus, d’où notre demande de prise en compte, en urgence de tous les problèmes de la filière BTP".
La CAPEB attend du futur gouvernement qu’il préserve la "lodeom", qu’ils maintiennent les budgets alloués à la rénovation, et qu’il s’engage sur une baisse des taux directeurs.