Parlons maintenant des fêtes de fin d’année. Elles approchent. Avec elles, les grands repas de Noël ou du Nouvel An.
Eh bien, sachez que dans nos assiettes, le porc péï pourrait manquer à l’appel.
Le nombre d’animaux est désormais réduit dans les exploitations. Conséquence : un impact direct sur le marché local.
Dans son exploitation de Cambaie, Thierry, éleveur, doit désormais se soumettre à la règlementation européenne et réduire ses capacités de production.
Cela afin de garantir le bien-être animal et offrir plus d’espace à ses animaux.
Conséquence de cette nouvelle règlementation, ces 6 derniers mois, sa production a diminué d’un tiers.
"Il y a des règles, j’avoue qu’il convient de les respecter pour le bien-être animal, mais néanmoins je souhaiterais qu’il y ait un peu plus de souplesse puisqu’en métropole et en Europe ce ne sont pas les mêmes élevages qu’à La Réunion. En métropole ils sont beaucoup plus grands."
Pour respecter la règlementation, Thierry a dû mettre en place un poste infirmerie. Un poste qui a un coût.
Et cela aura des répercussions sur le marché local, et en particulier lors de ces fêtes de fin d’année. "On estime autour de 40 % de produits en manque pour les fêtes et cela crée une pénurie. On a averti le Préfet la semaine dernière pour lui dire que c’était inadmissible."