Ce mercredi 20 décembre à l’occasion de la Fet Kaf, la commune de Saint-Denis a célébré cet évènement dans la joie et la bonne humeur.
Pas de célébratrion de la Fet Kaf, sans maloya. Ainsi, des danseurs de toutes les origines et surtout de toutes les générations étaient là pour célébrer ce 20 décembre, l’abolition de l’esclavage à La Réunion.
"Je suis fière d’être ici pour les gens qui sont libre", explique cette jeune enfant.
"Avant il y avait des prisonniers et maintenant ils sont libres. On danse le maloya pour leur rendre hommage", ajoute une autre.
Dans le public, les habitants du bas de la rivière de Saint-Denis renouent avec leurs origines. Une fierté, forcément palpable...
"Je reviens sur mes racines. S’ils savaient ce que j’ai dans le coeur, aujourd’hui j’en pleure de joie", commente une habitante du quartier.
"La commémoration est importante pour poser le cadre. Ensuite on va s’amuser et faire la fête. Mais là, c’est vraiment pour mettre dans le contexye du 20 décembre, c’est très symbolique pour nous", ajoute son voisin.
Ainsi, le maloya prend possession du jardin Ti Kat Su. Un lieu chargé d’histoire et qui n’a pas été choisis au hasard. En effet, les esclaves empruntaient cet escalier pour quitter les camps des noirs du Roi, du bas de la rivière.
Discours, chants et dépots de fleurs pour se rémémorer l’abolition de l’esclavage à La Réunion et ainsi célébrer une liberté obtenue il y a 175 ans.