Une mobilisation était organisée ce mardi pour s’opposer à la fermeture du service Urologie du CHU de La Réunion prévue le 1er juin. Mais une solution aurait été trouvée, avec un partenariat établi avec le groupe Clinifutur pour garantir la continuité des soins.
À une semaine de la fermeture annoncée du service Urologie du Centre hospitalier universtaire (CHU) de La Réunion, une solution a été trouvée.
En effet, le service devait fermer ses portes le 1er juin. C’est la raison pour laquelle une mobilisation était organisée ce mardi 25 mai, par l’Observatoire des Usagers de la Santé, à Saint-Paul.
La fermeture de ce service devait avoir un impact sur les patients atteints de maladie de l’appareil urinaire de l’homme et de la femme, ainsi que ceux atteints d’une maladie de l’appareil génital masculin.
Des patients qui seraient environ 2 000 à La Réunion.
Après le 1er juin, ces patients devaient aller consulter au CHU Sud, ou dans les cliniques privées.
Mais lors de la Comission des usagers (CDU) de ce jour, de la CDU de ce jour, le nouveau dispositif de prise en charge des patients en urologie avec l’association du groupe CLINIFUTUR a été présenté dans toutes ses déclinaisons pratiques.
"Ce partenariat permet de garantir la continuité et la permanence des soins pour les patients et permet de maintenir une activité sur le site nord, dont le développement de la greffe rénale qui n’était plus faite depuis plus de 4 ans par les urologues du CHU", indique le CHU.
Le service Urologie du CHU de La Réunion devait fermer ses portes à la suite de problèmes relationnels entre les différents médecins.
En 2016, dans un rapport l’inspection générale des affaires sociales (L’IGAS), constate des dysfonctionnements liés à ses querelles internes. La sécurité des patients n’est plus garantie indique l’IGAS.