Restaurateurs et hôteliers attendent la prise de parole du Préfet de cet après-midi avec impatience. Tous n’espèrent qu’une seule chose, que la vie puisse reprendre son cours presque comme avant.
Depuis plus de deux semaines, bars et restaurants sont fermés, tandis que les hôtels fonctionnent au ralenti.
Des mesures qui impactent fortement ces professionnels et leur activité.
Ce qu’espèrent les professionnels, c’est un assouplissement des mesures qui pourrait peut-être être annoncé cet après-midi.
"On attend des assouplissements, des mesures progressives. Ici on n’est pas au niveau de la métropole. La fermeture totale c’est un peu dur.
Le taux d’incidence n’est pas encore trop élevé. C’est pour nous protéger certes mais économiquement c’est dur. La crise se fera d’une autre manière, même si elle se fera", nous explique Christian Wolff, président de l’Union des Hôteliers Restaurateurs (UHR).
"En métropole on envisage la réouverture en plein air des terrasses, ça pourrait être pas mal, car beaucoup de restaurants ont ici la capacité de servir en plein air.
On peut aussi hausser à 19 heures le couvre-feu ou le supprimer. Il faut qu’on reprenne notre activité", alerte l’hôtelier. "On est très inquiet, on se demande si on prend la mesure de la souffrance que nous vivons."
"Beaucoup ont fermé pendant ces 15 jours. Les hôtels ont pour tout ou une partie de la restauration, soit 50 % de leur chiffre d’affaires. Et ce n’est pas quelques room service qui vont sauver la situation.
C’est catastrophique. L’activité d’hébergement a chuté de près de 60 % et la restauration de 100 %. C’est une situation très difficile."
Ce dont est certain Christian Wolff, c’est que si la mesure perdure, on risque un schéma fatal pour ces professionnels avec des établissements fortement endettés et des conséquences à moyen et long terme.