Frédéric Kergrain est chauffeur de taxi depuis 2015. Sa famille est propriétaire d’une société d’ambulance dans l’est de l’île.
Après avoir obtenu sa licence de taxiteur, Frédéric se spécialise dans le transport sanitaire. Il est conventionné CGSS.
Ses principales missions : emmener des patients vers les établissements de santé pour des rendez-vous médicaux.
Chaque jour pendant un mois, Frédéric vient récupérer ce Bénédictin pour l’emmener à sa séance de rééducation sur Saint-Denis.
Un trajet en voiture plutôt qu’en ambulance, c’est un confort supplémentaire pour le patient.
En 2015, Frédéric obtient sa licence. Comme lui, la majorité des chauffeurs de taxi de l’île sont conventionnés auprès de la sécurité sociale. "C’est un complément, ça va avec l’évolution de La Réunion."
Pour pouvoir exercer, Frédéric a dû aussi acheter une autorisation de stationner délivrée par la commune de Saint-Benoît et par la préfecture pour l’accès à l’aéroport. "C’est un vrai sacrifice financier car il faut investir dans le véhicule, la licence. Mais c’est également un sacrifice humain et physique. On sait quand on commence mais jamais quand on termine."
Les tarifs ne sont pas fixés par les chauffeurs de taxi mais par la préfecture, les syndicats et la Sécurité sociale. Les conducteurs peuvent proposer des réductions s’ils le souhaitent.
Pour Frédéric, l’émergence de VTC fait partie de l’évolution des métiers liés au transport. Le taxiteur souhaite se diversifier au maximum et envisage de se positionner sur de l’évènementiel pour proposer ses services aux touristes pour des excursions.