À l’approche des élections municipales, la défiance envers nos représentants est très élevée.
À l’approche des municipales, plusieurs candidats sont entendus dans des affaires judiciaires. D’autres ont déjà été condamnés par la justice. Ces casseroles impactent la confiance que les réunionnais ont en leurs élus.
"Je ne crois plus en la politique, parce que ce sont des gens qui sont en place depuis plusieurs années. Ils ont le pouvoir de rester à ces places-là. En tout cas, je ne voterais plus pour ces gens là." confie cet homme.
Pour voter aux élections municipales, il faut être français, ressortissant de l’Union européenne, disposer du droit de vote, être majeur et ne pas être privé de ses droits civiques.
En revanche, une condamnation n’empêche pas un candidat à se présenter à une élection. Cette vérité fait grincer des dents les Réunionnais.
"Cela devrait être interdit. Lorsque le cahier judiciaire est chargé, il ne faut plus se présenter." déclare un habitant de l’île.
"Je persiste et signe, si lui est comdamné, il ne doit plus se présenter." peste une Réunionnaise.
"Je ne trouve pas ça très logique qu’on garde des gens, qui ont détournés des fonds, ou eu affaire à la justice. On ne devrait plus se présenter quand on a fait des choses comme ça. Il faut que l’on soit ferme, et qu’on ne vote plus pour ces gens-là." rapporte une autre femme.
"Quand on a piqué dans la caisse, quand on a une moralité qui est largement entaché, il ne faudrait plus pouvoir se représenter. C’est d’ailleurs une des promesses du candidats Macron à l’époque, qui n’a pas été tenue." conclue un électeur.
En effet, en 2017, promise par le président, une réforme interdisant l’éligibilité du futur pour homicide, fraude, trafic est abandonné par l’Assemblée nationale.