Elles ont réussi à s’imposer dans un milieu très sélecte. Melvine Malard, attaquante de l’Olympique Lyonnais et Fanny Hoarau, défenseure du FC Nantes, sont venues à la rencontre de leurs benjamines pensionnaires de pôles espoirs en métropole. La transmission de leur passion se veut dans les temps, à l’heure où le football féminin évolue constamment.
Les talents du football réunionnais sont aussi féminins. Fanny Hoarau et Melvine Malard ont toutes deux quitté très tôt leur île natale pour intégrer les processus de détection en métropole. Melvine Malard, 20 ans et attaquante de l’Olympique Lyonnais, est aujourd’hui internationale dans l’équipe A de la sélection française. Fanny Hoarau, 26 ans, compte elle parmi les effectifs de l’équipe B de la sélection et joue en équipe professionnelle au FC Nantes.
Leur retour sur l’île de La Réunion se veut sportif et familial. “L’objectif, c’est toujours de conserver la passion et de profiter de la famille” assure Melvine.
Quant à l’impact du coronavirus sur leur vie professionnelle : “on a su s’adapter avec des entraînements un peu plus restreints” fait valoir Fanny. Le 24 décembre, les deux joueuses professionnelles sont allées à la rencontre de leurs benjamines réunionnaises pensionnaires de pôles espoirs en métropole. Comme le rappelle Melvine : “être professionnel et jouer au football c’est une aubaine”.
D’autant que le football féminin à La Réunion "a beaucoup évolué" assure Fanny, avant de poursuivre : "à l’époque, il y avait beaucoup moins de détections"
Une chance qui se paie au prix d’une séparation avec les attaches sur l’île de La Réunion. Le parcours des deux footballeuses péï a de quoi inspirer.
