La candidature des Terres et mers australes françaises pour une inscription au patrimoine mondial de l’Unesco a été déposée.
47 espèces d’oiseaux marins dont 8 endémiques et des paysages d’une esthétique exceptionnelle, de fortes concentrations d’especes marines qui contribuent à la régulation du climat et une biodiversité unique avec des espèces menacées. Ce sont les critères retenus pour inscrire près de 700 000 km2 de terre et mer australes au patrimoine mondial de l’Unesco. Une reconnaissance qui permettrait d’accroitre les moyens de préserver ces territoires magiques et les espaces y vivant.
"Ce serait la reconnaissance du travail de conservation entrepris depuis 10 ans et depuis le classement et l’extension de ces terres et mers australes en réserve naturelle nationale. Cela montrerait l’exemplarité de notre gestion des problématiques scientifiques et puis ce qui est très très important pour nous, c’est la conservation et la préservation", explique Evelyne Decorps, préfète administratrice supérieure des terres australes et antarctiques françaises
L’archipel Crozet, les Îles Kerguelen, Saint-Paul et Amsterdam font partie des territoires qui pourraient entrer dans le patrimoine mondial. La nouvelle préfète des terres australes et antarctiques françaises se rendra très bientôt dans ces territoires, grâce au Marion Dufresnes.
"Les équipes logistiques, des scientifiques qui assurent la conservation mais aussi ce qui permet de les faire vivre, des cuisiniers, des logisticiens, ceux qui maintiennent l’installation électrique, ceux qui s’occupent de la gestion du carburant", ajoute Evelyne Decorps.
Le dossier de candidature déposé en février 2018 est examiné, les services des terres australes et antarctiques françaises qui gèrent ces espaces doivent répondre à des questions de la commission. Une réponse est attendue en juillet 2019.