L’Arifel et l’État ont signé ce mardi une convention portant sur une aide de 1,4 million d’euros afin de compenser le surcoût du fret pour l’export de fruits.
C’est une information Antenne Réunion. Daniel Moreau, président de l’Association réunionnaise interprofessionnelle fruits et légumes (Arifel), a déclaré dans le 19h qu’une convention avec l’État avait été signée ce mardi 17 novembre.
Une convention qui porte sur une aide d’un montant de 1,4 million d’euros afin de venir compenser le surcoût du fret pour l’export des fruits péi.
Jacques Billant, préfet de la Réunion a réuni ce mardi 17 novembre les entreprises commercialisant les fruits de La Réunion vers la métropole pour la campagne qui démarre.
En effet, en cette fin d’année 2020, les entreprises pourraient connaître des difficultés suite à la mise en place du deuxième confinement en métropole. La nécessité de motifs impérieux obligatoires pour justifier des trajets entre la métropole et La Réunion est susceptible d’avoir un impact sur le nombre de vols passagers chaque semaine.
Les capacités de fret liées aux vols passagers pourraient s’avérer insuffisantes pour la mise en marché des fruits de La Réunion en cette période des fêtes de fin d’année stratégique pour la filière.
Afin de soutenir ces entreprises, le préfet de La Réunion, en lien avec l’Association Réunionnaise Interprofessionnelle Fruits Et Légumes (ARIFEL) a décidé de mobiliser, le dispositif notifié à la Commission européenne « aide d’Etat SA.57299 (2020/N) – France : Amendement au régime d’aide d’Etat SA.56985 – Régime cadre temporaire pour le soutien aux entreprises dans le cadre de la crise du COVID-19 », sous la forme d’une subvention destinée aux entreprises commercialisant les fruits de La Réunion vers la métropole pour compenser en partie le surcoût du fret engendré par la crise du COVID-19.
L’objectif général du régime existant est d’offrir un cadre juridique approprié pour les interventions de l’Etat, des collectivités territoriales et leurs intermédiaires, afin de remédier à la pénurie de liquidités des entreprises et faire en sorte que les perturbations causées par l’épidémie de COVID-19 ne compromettent pas leur viabilité.
Un point régulier sera fait sur la situation de la filière pour ajuster au besoin en temps réel le dispositif mis en place au regard des réalités et de l’évolution du trafic aérien dans les prochaines semaines.