Le projet ExPLOI (Expédition Plastique Océan Indien) est un projet mis en place pour lutter contre la pollution plastique dans les océans. La COI, une organisation intergouvernementale entre les Comores, Madagascar, La Réunion, Maurice et les Seychelles, est à l’origine du projet. Il a été signé ce vendredi 9 juillet au Village by CA, à Sainte-Clotilde.
Le projet a pour but de lutter contre la pollution marine causée par les déchets plastiques. Il vise également à contribuer au développement d’une économie circulaire dans l’océan Indien. Plusieurs activités liées au développement durable, à la santé, à la biodiversité et au changement climatique sont au programme.
L’objectif du projet est multiple « ExPLOI est un projet pleinement dans l’ère du temps : il allie recherche scientifique, entreprenariat dans l’économie circulaire, politiques publiques et sensibilisation, notamment des jeunes (…) ExPLOI devra apposer les jalons d’une autre manière de produire et de consommer pour faire de nos îles des territoires authentiquement durables », explique le Secrétaire général de la COI, Prof. Marimoutou. Le but est d’améliorer les connaissances scientifiques sur la pollution plastique, pour pouvoir mieux prévenir la population. Également d’encourager l’innovation des technologies propres, et de contribuer au déploiement d’une filière de traitement pur améliorer la qualité de vie des populations.
Après la signature de la convention en partenariat avec l’association plastikAkoz, le préfet de La Réunion, M. Jacques Billant poursuit sur cette lancée. Présent au moment de la signature, il déclare que : « Nos plages et ravines sont envahies de déchets plastiques, qui (…) finissent par polluer nos océans. » Le projet ExPLOI permettra de « créer des emplois supplémentaires dédiés à la préservation de l’environnement ou encore de soutenir la production locale pour que chacun puisse consommer mieux ». ExPLOI est financé par l’AFD (Agence Française de développement) et la FFEM (le Fonds français pour l’environnement mondial) pour un montant de 6.7 millions d’euros étalés sur 5 ans.