Le collectif pour le maintien de la cohorte Réunion/Québec s’est réuni ce mercredi matin devant La Région à Saint-Denis, afin de présenter ses objectifs et ses revendications.
Ce matin devant l’hôtel de La Région à Saint-Denis, les participants aux programme "Etudier et vivre au Québec", réunis au sein d’un collectif, ont présenté leurs objectifs. Au total, 170 participants aux programme avaient appris la suspension du programme 2020 le 25 mai dernier, en raison de la fermeture des frontières avec l’île Maurice.
"Étudier et vivre au Québec" : 170 familles dans l’impasse
Ils ont présenté ce matin leurs revendications ainsi que leurs objectifs. Souhaitant le maintient du dispositif, ils proposent également différentes solutions.
"Le Québec, c’est un rêve, depuis que j’ai 6 ans je veux aller au Québec. Ils nous offrent la chance de partir et ils nous disent non puisse que les données biométriques bloquent, puisse il y a ceci, plus qu’il y a cela. On leur propose des solutions, non, c’est eux qui décident. Moi je ne suis pas inscrite sur Parcoursup, je fais quoi l’année prochaine ?", se désole une candidate inquiète pour son avenir.
Certains candidats envisagent des solutions pour la réalisation des données biométriques ailleurs en raison de l’impossibilité de se rendre à Maurice. "On dit qu’on ne peut pas faire les données biométriques à Maurice parce que les frontières sont fermées pour l’instant, sauf que l’on a fait nos recherches, le Québec nous donne des solutions. ON peut faire les données biométriques en France. Ils vont rouvrir leurs bureaux le 15 juin, mais aussi les aéroports proposent de faire les données biométriques là-bas, directement sur place"
La Région Réunion avait réagi lundi, soulignant qu’il s’agit d’une suspension et non d’une annulation. "Il n’est en aucune façon annulé, on met tout en oeuvre pour que ce soit possible. Pour partir au Québec, il faut faire des données biométriques qui ne peuvent se faire qu’à Maurice. (...) On fait tout pour que ce soit possible de partir pour cette session mais on ne peut pas l’assurer", avait expliqué Yolaine Costes, vice présidente de la Région Réunion, le 08 juin dernier.
Tout au long de la journée les différents membres du collectif seront reçus par la directrice de la mobilité à La Région.