Suite aux différentes polémiques concernant les tenues ou coiffures portées dans les établissements scolaires, nous vous avons posé la question de ce qu’était une tenue appropriée.
Pour Camille, Yannis et Richard, en BTS Mécanique au lycée Georges Brassens, une tenue dite correcte peut être composée d’un polo, d’un pantalon et de mocassins. Tour d’horizon de vos avis !
"Il faut avoir une tenue vestimentaire adéquate pour aller à l’école."
"Peu importe, tant qu’on est un minimum couverts"
"Ça arrive que certaines personnes abusent sur des choses trop courtes, ça serait bien que ça soit respecté."
"Savoir garder des choses pour soi, ne pas trop se dévoiler. Un petit peu si on aime se faire plaisir, mais pas trop."
"Une tenue assez correcte c’est important, toujours dans le respect, pour ne pas donner une mauvaise image de nous."
Tout type de vêtement est autorisé, sauf ceux jugés indécents : pas de jupses ou shorts trop courts, ni de décolleté trop prononcé ou de vêtement transparent.
Au lycée Jean Hinglo du Port, la question de la tenue vestimentaire a été détaillée cette année, pour le proviseur Jean-Marc Spampani, les normes font partie intégrante de l’éducation de chacun.
"C’est une démarche qui consiste à donner des savoirs, mais également des savoirs-faire et savoirs-être. À ce titre, si on prend le terme étymologique éducation, il y a véritablement la notion de guider, d’accompagner l’élève."
Le règlement intérieur des établissement scolaires est avant tout un travail de collaboration, entre les différents membres de la communauté éducative. "Tous les membres du Conseil d’administration doit donner son avis. Les parents, les élèves, les enseignants et l’administration qui doit voter au final ce règlement intérieur", explique Daniel Amouny, président départemental de la FCPE, syndicat de parents d’élèves.
Si dans le public, le règlement intérieur est soumis au contrôle administratif du Recteur d’Académie, ce n’est pas le cas pour les établissements privés, où chaque directeur est libre d’imposer son règlement. Toutefois, toutes les règles jugées discriminatoires ou racistes sont prohibées.