Le préfet réaffirme que la sécurité dans tous les Etablissements Recevant du Public n’est pas négociable. La réouverture des établissements de nuit était conditionnée à la convocation de la commission de sécurité par les gérants des établissements. Une tolérance a été accordée par le préfet à la condition de s’engager à convoquer cette commission dans un délai très court.
Le préfet met en garde un certain nombre d’établissements qui n’ont pas convoqué cette commission de sécurité, ou encore, qui ne présentent plus les conditions de sécurité d’accueil du public nécessaires.
Respect des conditions de sécurité dans les Etablissements Recevant du Public
Le préfet réaffirme que la sécurité dans tous les Etablissements Recevant du Public n’est pas négociable.
La réouverture des établissements de nuit était conditionnée à la convocation de la commission de sécurité par les gérants des établissements. Une tolérance a été accordée par le préfet afin de permettre aux établissements fermés en raison des mesures sanitaires de pouvoir ouvrir rapidement, à la condition de s’engager à convoquer cette commission dans un délai très court.
Force est de constater qu’un certain nombre d’établissements n’ont soit pas convoqué cette commission de sécurité, ou ne présentent plus les conditions de sécurité d’accueil du public nécessaires.
De plus, ces dernières semaines, des débordements avec troubles à l’ordre public ont été constatés aux abords des établissements de nuit notamment durant le week-end de Pâques. Les capacités d’accueil de certains ERP ont été largement dépassées, ce qui présente des dangers pour la sécurité de la clientèle. Il convient de noter que l’établissement qui a fait l’objet d’une fermeture administrative par la mairie de Saint-Paul ne respectait pas ses obligations en termes de sécurité et d’accueil du public.
La réunion qui s’est tenue cet après-midi visait avant tout à rappeler la réglementation en vigueur et les obligations à respecter pour tous les établissements de nuit, entre autre sur les questions de sécurité.
Il a notamment été rappelé que seul l’engagement et la responsabilité de tous permettra d’éviter le retour des mesures de restriction sanitaire.
Concernant les aspects économiques, pour rappel pendant la crise sanitaire, plusieurs dispositifs ont permis de soutenir les discothèques impactées par les restrictions sanitaires :
- le dispositif « coûts fixes » renforcé : à hauteur de 100% des charges en janvier 2022 et 90% en 2021 pour les entreprises de moins de 50 salariés et 70% pour les entreprises de plus de 50 salariés. Pour assurer un traitement rapide des demandes des aides des discothèques, une équipe dédiée spécifiquement à ces entreprises a été mise en place au sein de la Direction générale des finances publiques,
- l’activité partielle sans reste à charge pour les employeurs,
- l’exonération des cotisations sociales et aides au paiement de 20%.
L’Etat met tout en œuvre pour accompagner les entreprises impactées par la crise, tout en garantissant la sécurité des réunionnaises et des réunionnais.